Dans les jardins du XXIème siècle, thème de cette 25ème édition du festival des jardins de Chaumont sur Loire, l'équilibre entre l'homme et la nature change.
Parfois, la nature devient lieu de vie et la maison s'y intégre. Deux projets du festival offrent une variation sur ce thème. Dans le premier, la maison vivante, le jardin envahit la maison, mais il reste une structure en bois qui organise tout l'espace. Dans le second, vivre au jardin, le mobilier s'efface et devient transparent.
La maison vivante a été conçue par deux paysagistes DPLG, Emilie Granier et Barthélémy Affres. Elle intègre dès le vestiplant les éléments du jardin. L'humour est au rendez-vous dans les noms des pièces, et on se surprend à imaginer des rêves bucoliques en découvrant le lit, perdu au milieu d'une abondante végétation. La salle des arrosirs fait office de douche, à condition de partager la place avec les plantes... Et je vous laisse découvrir la suite.
Le ton est totalement différent dans Vivre au jardin. Adieu la récup'. Place à l'épure. L'homme semble moins cohabiter avec la nature que s'y fondre et sous l'amas de végétation, il faut distinguer les meubles transparents qui indiquent l'usage de l'espace. Le projet est signé Elorie Dauguet, scénographe, et Camille Baudelaire, designer. Un espace associant le minéral et le végétal. Il est plus visuel peut être et plus froid, interrogeant la place de l'homme, sa disparition aussi?