Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 12:37
Quand le progrès était encore une évidence

Fin 2018, en découvrant les heures indociles d'Eric Marchal, je me suis aperçue que j'étais passée totalement à côté d'un de ses romans publié deux ans plus tôt : Là où rêvent les étoiles. Et pourtant, que de promesses dans ce titre...

L'auteur est parfois comparé à Ken Follett, en raison sans doute de la façon dont il captive son public dans de véritables fresques historiques : Le soleil sous la soie, présenté sur ce blog  (http://writings2.over-blog.com/article-lorraine-fin-du-xviieme-siecle-91810710.html), Influenza (pendant la seconde guerre mondiale), la part de l'Aube (Lyon avec des références à plusieurs périodes de l'histoire de la ville), les heures indociles (l'Angleterre des suffragettes).

L'action de là où rêvent les étoiles se déroule entre 1863 et 1918, principalement entre Grenade et Paris.

Tout commence avec la rencontre de deux hommes. Le premier, Clément Delhorme, est un des pionniers des ballons sondes, cherchant en permanence à améliorer les prévisions météorologiques. Le second, Gustave Eiffel, bâtit des ponts.

Le jour de l'arrivée à Grenade de Gustave Eiffel, l'épouse de Clément, Alicia, qui consacre par ailleurs une bonne partie de son temps à rénover le superbe palais de l'Alhambra, donne naissance à leurs trois enfants

En 1918, l'une des enfants, Nyssia, la rebelle devenue courtisane à Paris, revient sur les lieux de son enfance. C'est l'occasion de remonter le temps et de suivre les péripéties des différents protagonistes, avec en toile de fond les chantiers de ponts tel celui sur le Douro, la réalisation de la statue de la Liberté ou le projet fou de la Tour Eiffel.

Une belle époque où, malgré certains détracteurs, le progrès était encore une évidence...

Partager cet article
Repost0

commentaires