Ce n'est pas dans la rue qui porte le nom de cet architecte moderniste que se niche cet atelier mais au fond d'une cour, ou plus exactement square de vergennes dans le quinzième arrondissement de Paris.
Il s'agissait à l'origine de l'atelier et de l'habitation de Jean Barillet, artisan verrier qui développe des idées proches de celle de Robert Stevens-Mallet sur l'épure des formes et des lieux.
Le bâtiment est avant tout conçu pour être fonctionnel, avec de vastes espaces où peut se développer le travail du verre.
Dans le bâtiment même, un long vitrail rappelle la vocation initiale du lieu, et les procédés de Jean Barillet, qui n'utilise que peu la couleur mais se joue des textures du verre qu'il conçoit.
Ce vitrail porte le nom de trois villes, Athènes, Chartres et Ravenne. Elles rappellent que les travail se fonde sur des principes édictés par les classiques, et met à l'honneur deux villes où le verre et le vitrail sont rois.
A l'intérieur du bâtiment, rénové en 2003 pour retrouver sa forme originelle, le visiteur découvre la luminosité, l'atelier était exposé plein nord, et ces vastes espaces typiques du modernisme, la construction en métal et fer permettant d'alléger tout autre soutien interne dans la structure, à épurer, ne garder que l'essentiel.
L'espace était toutefois occupé par une structure en bois, exposée par des artistes qui participent à la vie actuelle du bâtiment, également incubateur de start-up, lieu d'études et de recherche sur le numérique.
Mais pour revenir au bâtiment, ou plus exactement à quelques caractéristiques intérieures, il convient de rappeler l'intérêt de Jean Barillet pour le vitrail, mais également pour la céramique. Et chaque étage du bâtiment comprend une scène en céramique, qui commence des profondeurs de l'océan et atteint le ciel en passant par deux étages où le terrestre prime.
Et pour rappeler la vocation première de ce bâtiment, un vitrail signé bien sûr Jean Barillet, reprend l'histoire de Psyché.
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