Ce portrait, réalisé par le peintre Edelfelt en 1886, montre Louis Pasteur au faîte de sa gloire, peu de temps après le succès des premières vaccinations contre la rage. Il a peut-être contribué à la création de l'institut Pasteur, financé par souscription pour devenir à la fois un centre de traitement contre la rage, un centre de recherche pour les maladies infectieuses et un centre d'enseignement.
Un bel héritage, qui porte encore les valeurs de ce savant, né il y a 200 ans, un chimiste qui est à l'origine de la micro-biologie.
C'est à partir de l'étude des ferments qu'il explique le rôle et le fonctionnement des microbes. De ces études, il préconise un certain nombre de pratiques : se laver les mains, aseptiser les instruments chirurgicaux, protéger les aliments en les faisant chauffer (principes de la pasteurisation), vacciner en inoculant soit un microbe vivant atténué (contre la tuberculose ou la rougeole par exemple) ou un microbe mort (contre la rage, la typhoïde, la grippe)...
Certaines de ces connaissances (dont les modalités de vaccinations) ont été approfondies depuis mais les grands principes, notamment hygiénistes, restent d'actualité.
En attendant la réouverture du musée Pasteur (au sein de l'institut du même nom, à Paris, une petite visite virtuelle, dans les lieux où Louis Pasteur a vécu ses dernières années, donnera quelques informations supplémentaires à toutes celles et ceux qui s'intéressent à l'aventure pasteurienne :