Raconter par la photographie cent ans de migrations, tel est l'ambition de Bruno Cabanes dans Un siècle de réfugiés. photographier l'exil.
Peut-être l'occasion de rappeler à ceux qui s'élèvent contre l'arrivée de quelques centaines de personnes, qu'hier peut-être c'étaient leurs parents ou grands parents qui quittaient leur pays, la guerre souvent, avec simplement le désir de vivre, de donner une chance à leurs enfants...
Les lieux changent : Espagne, Inde, Corée, Algérie, Viêt Nam, ... Les raisons du départ si peu.
Toujours les mêmes dangers, renforcés peut-être aujourd'hui par les distances, les pratiques de certains pays qui favorisent l'esclavage, le mépris des vies humaines.
Les hébergements d'urgence et les camps qui semblent se développer à l'infini...
Et quels lendemains?