Toujours la même envie d'échanges
avec un nouveau fil rouge pour cette 3ème édition du festival Colport'âge qui se déroule actuellement dans les Vosges : le tricot urbain.
Le colportage est une tradition ancienne dans cette région, en grande partie montagneuse. Le marchand ambulant apportait les images d'Epinal, tous les objets utiles, mais aussi des nouvelles d'ailleurs. Il était le lien entre les villages reculés et le reste du monde.
C'est ce lien qui est mis à l'honneur dans le festival et qui est symbolisé par la laine et le tricot.Une image d'autant plus forte que cette activité est à nouveau très à la mode et réunit toutes les
générations. 185 personnes ont participé, sous la direction de l'artiste Sidonie Hollard à la réalisation de cet habillage urbain, à la confection d'objets surprenants, à l'exemple des poufs
poufs sauvages (photo suivante) que le public a rapidement apprivoisés pour mieux s'y installer et goûter aux rencontres pas très ordinaires.
Car si le tricot urbain est un fil rouge, il ne saurait résumer seul l'esprit de Colport'âge.
Chaque année, 4 routes, avec 4 thématiques différentes, sont organisées sur le territoire vosgien. Vous pouvez découvrir par exemple le chemin du jazz, celui des ruches ou celui des clowns. Sur ces trajets, des randonnées sont proposées, des promenades ou des spectacles qui se produisent dans les écoles, les maisons de retraite, parfois chez des particuliers.
Cette année, 45 artistes sont mobilisés, pour le plus grand plaisir des grands et des petitsCe sont des instants inoubliables d'émerveillement, de rires, de partage. Chacun y est le bienvenu.
Mais avant de clore la manifestation (qui s'achèvera le 8 juin), saluons Sidonie Hollard, qui a accompagné pendant six mois les 185 tricoteuses, qui ont parfois investi des cafés ou autres lieux où on ne sattend pas toujours à les rencontrer.