21 mars 2023
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C'est un bestiaire animalier qui a investit la salle royale de l'église de la Madeleine. Dans cette salle voûtée se déploient des couleurs vives, autour de 40 œuvres et différentes techniques, de l'aquarelle (inattendue) aux toiles acryliques.
Un des maîtres du street art s'est invité dans les lieux et le résultat mérite le détour.
A découvrir avant le 26 mars.
20 octobre 2022
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Après les maisons signées Jules Lavirotte qui ne sont pas très éloignées et l'exubérance qui les caractérise, cette maison aux arums semble bien sage. Il serait pourtant bien dommage de ne pas s'y arrêter.
Cette maison aux arums, que l'on peut admirer rue du champs de mars, a été construite par Octave Raquin vers 1910.
La marquise attire le regard, puis les portes latérales, de grands panneaux vitrés doublant une grille de fer forgé, où se retrouvent déjà les arums auxquels la maison doit son nom.
Les fleurs débordent les ouvertures et le fer forgé pour s'inscrire dans la pierre. Des volutes végétales soulignent les balcons et les arrondis des fenêtres.
Ce bel immeuble est à découvrir dans un écrin de calme à quelques pas de la tour Eiffel.
5 janvier 2022
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Bleu, comme le drapeau européen. Et en ce début d'année, pour célébrer la présidence française, de nombreux monuments se sont parés de cette couleur, à commencer par un des plus emblématiques : la Tour Eiffel.
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dans
De la Ville lumière
11 novembre 2021
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Cette maison, située au 51 rue de Montmorency dans le 3ème arrondissement et construite en 1407, est la plus ancienne de Paris. Sa longévité est sans doute due au matériau utilisé, de la pierre calcaire, fait assez rare pour une maison en ce début du XVème siècle, où bois et torchis étaient la base de la plupart des maisons d'habitation, la pierre étant réservée aux églises et aux châteaux.
Cette maison appartenait à Nicolas Flamel, copiste et libraire, d'extraction modeste qui aurait fait brusquement fortune en 1382 et fait construire ainsi plusieurs maisons à Paris où il accueillait les personnes qui en avaient besoin en contrepartie de quelques prières, comme le rappelle l'inscription gravée sur la façade.
Cette brusque richesse, cette générosité, et certaines inscriptions de la façade, que des passionnés d'ésotérisme tentent de déchiffrer depuis des siècles, ont alimenté l'idée que Nicolas Flamel aurait été alchimiste et qu'il aurait percé le secret de la transformation du métal en or.
L'apparition de ce personnage dans un épisode d'Harry Potter résulte sans aucun doute de cette réputation, qu'elle contribue à étoffer également.
Aujourd'hui, c'est un magicien du goût qui officie à cette adresse, Grégory Garimbay, qui a transformé le lieu en un restaurant gastronomique.
29 octobre 2021
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Une enseigne originale, pas très loin du magasin Deyrolles.
De circonstance...
21 octobre 2021
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Un homme et une femme figés dans la pierre et regardant dans la même direction.
L'œuvre n'est pas signée, mais s'impose sur la façade d'un magasin au n°57 de la rue des saints pères à Paris entre le 6ème et le 7ème arrondissement.
Que regardent-t-ils? Qui arrive de la rue de Sèvres, car de nombreuses personnalités ont habité cette rue, de Daniel Gittard, l'architecte du roi, un des pères de l'église Saint Sulpice toute proche, à Jean-Paul Belmondo, en passant par Chateaubriand?
Peut-être sont-ils les témoins involontaires de l'arrestation de Marceline Loridan-Ivens, réalisatrice et première femme du "hollandais volant", Joris Ivens, déportée à Auschwitz-Birkenau en 1944, rescapée de la Shoah, et qui vivait dans une des maisons voisines?
Peut-être attendent-ils simplement le chaland, illustre ou non, qui se dirige vers le boulevard Saint-Germain et leur jettera peut-être un coup d'œil, leur offrant ainsi un instant d'éternité.
2 octobre 2021
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Jusqu'au 3 octobre, l'Arc de Triomphe est métamorphosé, couvert de plus de 25000 m2 de toile.
C'est l'aboutissement d'un projet de Christo, cet artiste, décédé le 31 mai 2020, qui avait emballé le pont neuf en 1985 et le Parlement allemand dix ans plus tard.
Un rêve partagé et prolongé par sa compagne Jeanne Claude, pour une réalisation éphémère qui attire des milliers de personnes.
22 septembre 2021
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Né la même année que la tour Eiffel, en 1889, il a également contribué à diffuser dans le monde entier une certaine image de Paris.
Ce qui est devenu la légende de Montmartre le doit à certaines des figures qui s'y sont illustrées, telles la Goulue, Jane Avril ou, dans un autre registre Yvette Guibert, toutes immortalisées par Henri de Toulouse Lautrec.
Plus tard seront à l'affiche Mistinguett, Jean Gabin, Edith Piaf ...
Avant que ne s'imposent les Doris girls et le concept du dîner- spectacle.
Le cancan y est toujours à l'honneur, mais les danseuses sortent aujourd'hui des plus grandes écoles de danse dans le monde. Le spectacle se réinvente à chaque saison.
Et que la légende se poursuive, des centaines de personnes travaillent en coulisse : perruquier, plumassier, modiste, bottier, bijoutier. Le Moulin Rouge assure parfois la pérennité de métiers d'art qui lui sont indispensables en rachetant quelques maisons qui le servent depuis des décennies.
Et pour conclure, ce dessin de Daragnès
19 septembre 2021
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Ce n'est pas dans la rue qui porte le nom de cet architecte moderniste que se niche cet atelier mais au fond d'une cour, ou plus exactement square de vergennes dans le quinzième arrondissement de Paris.
Il s'agissait à l'origine de l'atelier et de l'habitation de Jean Barillet, artisan verrier qui développe des idées proches de celle de Robert Stevens-Mallet sur l'épure des formes et des lieux.
Le bâtiment est avant tout conçu pour être fonctionnel, avec de vastes espaces où peut se développer le travail du verre.
Dans le bâtiment même, un long vitrail rappelle la vocation initiale du lieu, et les procédés de Jean Barillet, qui n'utilise que peu la couleur mais se joue des textures du verre qu'il conçoit.
Ce vitrail porte le nom de trois villes, Athènes, Chartres et Ravenne. Elles rappellent que les travail se fonde sur des principes édictés par les classiques, et met à l'honneur deux villes où le verre et le vitrail sont rois.
A l'intérieur du bâtiment, rénové en 2003 pour retrouver sa forme originelle, le visiteur découvre la luminosité, l'atelier était exposé plein nord, et ces vastes espaces typiques du modernisme, la construction en métal et fer permettant d'alléger tout autre soutien interne dans la structure, à épurer, ne garder que l'essentiel.
L'espace était toutefois occupé par une structure en bois, exposée par des artistes qui participent à la vie actuelle du bâtiment, également incubateur de start-up, lieu d'études et de recherche sur le numérique.
Mais pour revenir au bâtiment, ou plus exactement à quelques caractéristiques intérieures, il convient de rappeler l'intérêt de Jean Barillet pour le vitrail, mais également pour la céramique. Et chaque étage du bâtiment comprend une scène en céramique, qui commence des profondeurs de l'océan et atteint le ciel en passant par deux étages où le terrestre prime.
Et pour rappeler la vocation première de ce bâtiment, un vitrail signé bien sûr Jean Barillet, reprend l'histoire de Psyché.
26 août 2021
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Je vous l'avais évoqué rapidement dans un article déjà bien ancien sur les bijoux nés de la collaboration entre Alfons Mucha et du joaillier Georges Fouquet. Mais au cours d'une nouvelle visite au musée Carnavalet où ce décor unique est conservé, je suis à nouveau tombée sous le charme, et je ne peux résister à l'envie de partager cette impression.
Il faut parcourir une bonne partir de ce musée, consacré à l'histoire de Paris, pour parvenir à la fin du XIXème siècle, découvrir quelques vitraux et affiches dédiés à Sarah Bernhardt, quelques meubles signés Louis Majorelle dans une reconstitution du Café de Paris, décoration réalisée avec l'architecte Henri Sauvage mais dans une pièce un peu (trop) sombre, Et soudain, c'est l'éblouissement!
Le visiteur vient d'entrer dans la boutique de Georges Fouquet, telle qu'elle était au début du XXème siècle (elle a en effet été inaugurée en 1901). Il est accueilli par un paon magnifique qui se pavane devant un superbe vitrail, des meubles originaux, qui devaient exposer des parures somptueuses, des miroirs habillés où devaient s'admirer les clientes qui essayaient de nouveaux bijoux.
L'ensemble du mobilier a été dessiné par Alfons Mucha, avec lequel Georges Fouquet a également réalisé des bijoux. La pièce est lumineuse, originale, à la fois très datée et avec beaucoup de style et d'élégance.
Et en sortant, il faut se retourner pour admirer la façade, le seul point négatif étant peut-être le manque de recul, l'espace de sortie étant relativement étroit. Mais ici aussi, Alfons Mucha expose son immense talent.
Quelques photographies seront plus parlantes qu'un long discours.
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