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Pièce iconique de Baccarat, cette horloge soleil a été imaginée en 1948 par Georges Chevallier.

Composée de 16 branches, elle est composée de cristal et de métal. Elle a été exposée dans la première boutique Baccarat à New York et achetée par Marylin Monroe et Arthur Miller pour leur appartement de Manhattan.

Sur une longueur de 70 mètres environ, une broderie, de 40 cm de haut, raconte l'histoire d'une guerre des trônes. Il y est question de serment, de trahison, de conquête.

Cette histoire est celle de Guillaume le Conquérant et de la célèbre tapisserie de Bayeux.

Guillaume le Conquérant et la bataille d'Hastings

Le trône que plusieurs prétendants se disputent est celui de l'Angleterre. La tapisserie de Bayeux en mentionne deux : Guillaume le Conquérant (qui prend ce surnom après la bataille d'Hastings en 1066) et Harold Godwin.

Le roi anglais auquel ces deux hommes prétendent succéder est Édouard le Confesseur.

Le grand-père d'Edouard le Confesseur, Richard I, était également l'arrière grand-père de Guillaume. Harold est, pour sa part, le beau-frère d’Édouard.

A l'origine, Édouard désigne Guillaume comme son successeur. Harold est chargé d'informer ce dernier de cette décision. Après un certain nombre de péripéties, il s'acquitte de sa mission et prête allégeance à son futur souverain.

Or, peut-être sous la pression de son entourage, Édouard modifie son testament juste avant de mourir et c'est Harold qui est sacré roi d'Angleterre.  Guillaume lève donc une armée et traverse la Manche pour partir à la conquête de ce titre qu'il estime lui est dû.

La tapisserie de Bayeux

Cette longue broderie a sans doute été conçue pour être accrochée à la nef de la cathédrale de Bayeux, dont l'évêque, également évêque de Canterbery, est le demi-frère de Guillaume. Il est peut-être le commanditaire de cette œuvre, rôle qui pourrait aussi être attribué à l'épouse de Guillaume, Mathilde, ou à l'épouse de feu Édouard le Confesseur (et sœur d'Harold), dont la situation devait être assez inconfortable.

L'origine de cette broderie, remarquable quant à sa confection et au témoignage qu'il apporte sur le XI^ème siècle, est assez obscure. Elle pourrait avoir été réalisée dans le Kent. Au XV^ème siècle, elle est mentionnée à l'inventaire du trésor de la cathédrale et connaît bien des péripéties, comme d'autres œuvres. Elle constitue aujourd'hui le seul exemple encore existant de cette forme de broderie, une façon originale d'écrire l'histoire.

Il est possible de la lire de façon différente, de s'arrêter sur l'histoire ou sur l’œuvre à proprement parler, les motifs de la broderie et les couleurs utilisés, les procédés utilisés pour donner du relief et du dynamisme à l'histoire, les multiples motifs utilisés, dont la signification a parfois été perdue.

Cette si célèbre toile de lin est sous verre pour la protéger et il est impossible de s'arrêter longuement pour en apprécier chaque détail. Un audioguide accompagne le visiteur à chaque étape des 9 lés, explique la chronologie et les faits racontés. L'aventure se poursuit dans une autre salle, où l'histoire de la tapisserie est dévoilée, ainsi que certains secrets de fabrication et de la vie des Normands au XI^ème siècle.

... ou plus exactement les temples de Bouddha et de Maitrega, reliés par un pont que j'hésiterais sans doute à prendre...

Cette photographie a été prise dans la chaîne chinoise du Wuling où le Mont Fanjing s'élève à 2 336 mètres. Ce n'est certes pas l'Everest, mais accéder à cet endroit et y prier (c'est un lieu de pèlerinage important pour les bouddhistes) se mérite...

Ces deux bâtiments ont été construits sous la dynastie Ming dans ce lieu à couper le souffle.

Coincée dans les habitations de la vieille ville, pas très loin de la porte des Allemands, Saint Maximin, bien que mêlant avec une certaine harmonie les styles romans et gothiques, donne une impression de grande simplicité.

Elle recèle pourtant quelques trésors et surprises, dont un bel ensemble de vitraux signés Jean Cocteau.

Des vitraux aux dessins très modernes, aux couleurs pastel, des personnages surprenants ajoutent une touche de douceur et de mystère au lieu.

Leur auteur est bien celui des Enfants terribles, la belle et la bête, Orphée, et tant d'autres réalisations de ce touche-à-tout pour qui la vie était poésie et qui transformait en poème tant l'écriture, le théâtre, le cinéma, les dessins, la céramique ou le verre.

L'artiste se serait inspiré de masques africains et de leur symbolique, à transposer dans un registre chrétien.

Ainsi, les vitraux de l'abside, qui figurent ci-dessus, du moins en partie, représenteraient la Genèse, le monde terrestre et l'au-delà liés par la croix du Christ, la création des oiseaux et des poissons (peut-être plus faciles à deviner).

Dans les chapelles, c'est plutôt à la mythologie grecque qu'il convient de se référer : Cybèle et Vénus pour l'amour, Orphée pour l'immortalité, Minerve et Arachnée pour la création poétique...

Le plus simple est sans doute de laisser aller son imaginaire...

De l'extérieur, ce n'est qu'une modeste chaumière, très rustique, même si elle est située dans un cade privilégié : le domaine du château de Rambouillet.

Le contraste n'en est que plus saisissant à l'intérieur.

Des milliers de coquillages composent en effet le décor de la pièce principale de cette chaumière. Des milliers de coquillages venus de Bretagne, souvent cloutés un à un pour un résultat surprenant.

Ce lieu a été commandé par le duc de Penthièvre vers 1780 pour sa belle-fille Mme de Lamballe, veuve très jeune et qui deviendra la confidente de Marie-Thérèse avant de connaître une fin tragique en septembre 1792.

Dans l'intervalle, elle a pu profiter, y compris après la vente du domaine à Louis XVI, de cet endroit, nacré, scintillant, au décor original et où les meubles, dont les pieds étaient en gerbe de roseau, s'intégraient parfaitement dans la composition.