Le blog de writings2

Pour accompagner le retour du soleil, j'ai eu envie de vous emmener marcher au jardin, en choisissant quelques clichés dans des lieux différents, simplement pour profiter de quelques effets de feuilles et pourquoi pas y trouver quelques idées.

La visite commence au jardin de la petite Rochelle. Sous une arche d'if, un jeu de couleurs entre le chêne rouge et des dégradés de verts allant presque jusqu'au blanc.

Certaines flamboyances sont partagées avec le Pré joli, dans la vallée de Chevreuse.

Ailleurs, le contraste naît des textures, avec des tons moins marqués, comme ici au jardin Le Guell.

De l'autre côté de la Manche, j'aime aussi les masses, dont certaines semblent ramper, de ces bouquets de graminées.

Et ce pin taillé en nuage, qui évoque les jardins japonais, mais qui peut également propérer ailleurs, ici au jardin de la Casela, pour souligner une ambiance  (création d'Erik Borja). 

Situé entre Blois et Amboise, ce chateau Renaissance recèle bien des surprises.

D'étranges habitants se sont, en effet, installés, dans ce que le chateau de Chaumont sur Loire possède de plus beau et de plus original : ses jardins.

Cette petite taupe est une célèbrité en république tchèque où elle a été créée et continue à accompagner de nombreux enfants.

Elle est moins connue en France, mais curieuse par nature, elle sera notre guide dans les jardins de Chaumont sur Loire pour découvrir bien des surprises, à commencer par cette étrange taupinière en bois à l'arrière-plan, signée Armin Schubert.

Les jardins de Chaumont sur Loire se caractérisent, outre leurs formes et plantations, par de nombreuses installations artistiques, à l'exemple de celle de Patrick Dougherty . 

Ou de ce toit si particulier de Rainer Gross

Bien d'autres surprises attendent le visiteur dans le parc historique, créé à la demande du Prince de Broglie, un des habitants des lieux,

 ou dans le près du Goualoup, à l'exemple de ce banc, signé Pablo Reinoso.  

Et chaque année se déroule à Chaumont sur Loire le festival des jardins.

Sur un thème, quelques créateurs (une vingtaine) s'expriment librement.

En 2013, place aux jardins des sensations et parmi les différentes réalisations, des snifettes... 

ou l'art de s'enivrer du parfum des fleurs, avant justement de sombrer dans l'ivresse... 

Un jardin au sol ô combien évocateur...

Après des couleurs étonnantes, place à la musique avec le jardin à frôler avant de découvrir des meules impressionnantes...

Encore quelques photographies dont je ne sais plus dire à quelle réalisation elles font référence...

Et fin de la visite par le vallon des brumes...

Le charme de l'Angleterre tient en partie à ses cottages et aux jardins qui entourent ces derniers.

L'art du jardin anglais s'est exporté. Le bois des Moutiers en constitue un bel exemple en France. Mais un retour aux sources s'impose parfois. Je vous propose donc un petit détour par les jardins de cottage anglais, notamment par Sissinghurst.

Tout commence avec le cottage, un lieu de vie où le confort joue un rôle essentiel. Autour de ce bâtiment, dont le lierre envahit souvent les façades, le jardin s'organise en petites sections.

La haie est un élément important, constituée de buis ou de lavande.

Les roses sont présentes, et ce n'est pas un hasard si pour rendre hommage à une  paysagiste qui a marqué de son influence les jardins anglais, on a donné son nom à une rose : Gertrude Jekyll.

C'est elle notamment qui est à l'origine des rhododendrons géants du bois des Moustiers. Car ce qui caractérise le jardin anglais, c'est l'abondance, des fleurs de toutes couleurs qui débordent des plates-bandes.

Je vous laisse profiter de cette agréable profusion.

  Lorsque le niveau de stress monte, rien de mieux pour se relaxer qu'une promenade en pleine nature. Une excellente façon de s'oxygéner et de prendre parfois le recul nécessaire.

Je vous invite aujourd'hui à la découverte, en images notamment, des jardins japonais.

Ce que j'apprécie dans ces jardins, c'est une taille relativement réduite qui ouvre une impresion d'intimité. Certains lieux offrent particulièrement cette sensation, quand le jardin japonais se dissimule au tournant d'un parc plus important, comme à Courances.

Car nul besoin d'aller au Japon pour découvrir des jardins que ce pays a inspiré. Notre beau pays en compte un certain nombre, dans des lieux parfois magiques à l'exemple de Giverny. 

Partout règne une même recherche d'harmonie, une association reposante entre le minéral et le végétal. L'eau y est omniprésente. Elle court au milieu du jardin, coule en douceur d'une fontaine, parfois elle est simplement symbolisée par des vagues dessinées dans les graviers des jardins secs.

Ces derniers seraient propices à la méditation et ainsi à la relaxation optimale, mais je dois reconnaître que c'est une dimension qui m'échappe un peu... Sans doute par méconnaissance du symbolisme zen...

Je suis plus sensible au charme de ces magnifiques arbres à floraison d'ornement : amandiers, cerisiers du Japon, pommiers, lilas, magnolias...

J'aime ces petits ponts rouges qu'on découvre au hasard, ces chemins qui vous invitent à poursuivre la découverte, les couleurs somptueuses des arbres et des arbustes qui donnent à ces jardins un aspect totalement différent selon les saisons...

Quelques photographies supplémentaires pour prolonger le plaisir...

Petit détour par Amiens ou plus précisément par les hortillonnages.

Ce sont des jardins dans les marais, où se pratiquent depuis des siècles des cultures maraîchères. Ces lieux, peu communs, ont failli disparaître, le nombre de parcelles et d'exploitants ayant fortement diminué.

Mais ce patrimoine naturel méritait bien d'être conservé et une partie de ses 300 ha est aujourd'hui ouverte aux visiteurs qui  la découvre en barque. Une promenade idyllique que je vous propose de poursuivre sur le site de l'office de tourisme d'Amiens, avec l'intéressant témoignage de Nisso Pelassof.

link