Thomas d'Ausembourg, ancien avocat désormais psychothérapeute, et David van Reyborg, historien, dramaturge et écrivain, ont choisi, au lendemain des attentats de 2015 de publier ensemble un bref essai, dont le propos reste d'actualité.
Le message délivré est d'une grande simplicité. Il part de l'hypothèse que si chacun savait exprimer ses émotions, se comprendre soi-même et accepter la discussion, les relations seraient non pas moins conflictuelles, mais moins violentes, les conflits étant inhérents à l'humain mais pouvant être réglés de façon pacifique.
Des méthodes existent pour parvenir à ce résultat, dont la pleine conscience et la communication non violente. Dès lors, les auteurs préconisent notamment de les enseigner dès la maternelle, en s'appuyant sur quelques expériences concluantes menées en Belgique..
A l'heure où le débat, certes récurrent, revient sur les programmes scolaires, sur la nécessité d'accroître, outre les mathématiques, l'apprentissage des "soft skills" ou plus simplement des règles de vie en société, ce petit livre mérite d'être lu ou relu.
Comme le soulignent les auteurs, cet apprentissage devrait irriguer toute la société. Et c'est une excellente façon d'interroger nos rapports aux autres, d'apporter un peu d'optimisme face à la violence, sans imaginer qu'il s'agit d'une solution unique et susceptible de résoudre tous les problèmes.
Mais quels efforts seriez-vous prêts à réaliser pour tenter d'améliorer votre environnement proche? Celui d'apprendre et d'interroger vos pratiques?