1927 : Joseph a bientôt 8 ans et vit avec sa mère et sa grand-mère. le père, ancienne gueule cassée, est mort peu après la guerre. Le petit homme de la maison est choyé, notamment par une mère pleine de vie. La grand-mère perd un peu la tête, mais la vie est douce.
Quand la mère décède, tout change : la grand-mère est placée à l'hospice, Joseph à l'Assistance publique.
La descente aux enfers commence entre famille d'accueil, prison et colonie pénitentiaire. Joseph passe de l'un à l'autre sans trop savoir pourquoi. mais partout, c'est la même cruauté qui s'abat sur les enfants perdus, des enfants mal nourris, battus, violés, obligés de travailler comme des bêtes de somme,..
On retrouve dans le gosse la force narrative de Bakhita, une puissance qui vient à bout de tous les obstacles, une force de caractère hors norme, un espoir, ici porté par la musique, celle qu'apprend Joseph à la colonie et qui lui permet d'en sortir, de retrouver Paris et un semblant de normalité, si la normalité est possible après tant d'épreuves.
Une histoire bouleversante.